Labo-Danse
« Labo-danse » est le projet de formation artistique initié par Wajdi GAGUI et Ahlam EL MORSLI qui dirigent la compagnie « Col’jam », Production AFAC – The Arab Fund for Arts and Culture en partenariat avec l’Institut français de Casablanca, Association Chorouk Casablanca, il répond à un vecteur important à savoir le manque de la formation de danse contemporaine au Maroc, un problème récurent, avec des conséquences sur la durabilité de cette art. Ce projet est conçu pour des nouvelles générations qui méritent d’être prises en charge et d’intégrer des projet de formation, voir de création…
LABO-danse
Objectifs : Labo-Danse
- Poursuivi des ateliers réguliers de danse contemporaine au profit de jeunes danseurs marocains professionnelles et en voie de professionnalisation.
- Cours de français hebdomadaire pour contribuer à l’autonomisation des danseurs, afin de développer leur compétence en communication et en rédaction de dossier.
- Ateliers de formation au métier d’administrateur culturel sur 3 cycles: écriture de dossier, gestion d’une compagnie / association etc.
- Formation pédagogique dont le but sera d’acquérir les compétences et outils nécessaires à la bonne gestion d’un groupe d’enfants et/ou d’adolescents, afin de les accompagner au mieux lors des interventions d’ateliers.
- Résidences d’artistes, création & diffusion
Développer des partenariats innovants et renforcer les partenariats avec les associations, opérateurs culturels et artistes par la création d’une dynamique locale et d’une mise en relation avec des lieux de pratique artistique.
Déjà presque toute une saison que nous accueillons chaque semaine, du jeudi au samedi, vingt-huit danseurs·ses, au sein du Labo danse.”
Au départ, nous avions l’envie de permettre aux danseurs·ses de retrouver le chemin du studio, de l’entraînement régulier et de la création après la période de confinement.
En discussion depuis quelques années avec les chorégraphes Ahlam El Morsli et Wajdi Gagui, directeurs artistiques de la Cie Col’jam et des Rencontres Chorégraphiques de Casablanca, autour des besoins en formation professionnelle, nous les avons conviés à construire un programme qui s’est étalé sur deux mois à destination des danseurs professionnels ou souhaitant le devenir.
Face au succès de ces deux premiers mois de formation, encadrés par la Cie Col’jam ainsi que par des professionnels invités ponctuellement, nous ne pouvions que poursuivre l’aventure. ; Progressivement passé de 14 à 28 danseurs et d’un après-midi à trois jours par semaine ; l’Institut français s’était transformé en école de danse.
Institut français de Casablanca
Résultats : 4 performances proposées en tournée
Cette période de formation a permis aux danseurs, pour la plupart issus des danses urbaines, approcher la danse contemporaine et les enjeux d’être dans un processus de création ayant, dans un premier temps comme finalité de présenter son travail de recherche sur scène. Cela a permis d’exprimer leurs réalités à travers une nouvelle forme d’expression : celle du corps. Multiplier les échanges en interne et avec le public, en espace fermé et en extérieur, en découvrant aussi un nouveau public et de créer une ouverture permettant l’accès à une activité artistique essentielle dans une société en plein développement.
Par ce fait , la danse serait un outil d’éducation corporelle mais aussi culturelle dans lequel les plus jeunes peuvent exprimer leurs talents et s’affranchir de la réalité, de leur quotidien et vécu personnel, et peut être même découvrir une nouvelle vocation.
4 pièces issues de ces ateliers ont pu être présentés à l’Institut français de Casablanca, Festival Les Rencontres Chorégraphiques de Casablanca, Festival « Etre ici » Tanger, Festival NO-LOGO tour Casablanca.